Poème étudié Je veux donner l'idée d'un divertissement innocent. Il y a si peu d'amusements qui ne soient pas coupables ! Quand vous sortirez le matin avec l'intention décidée de flâner sur les grandes routes, remplissez vos poches de petites inventions d'un sol, - telles que le polichinelle plat mû par un seul fil, les forgerons qui battent l'enclume, le cavalier et son cheval dont la queue est un sifflet, - et le long des cabarets, au pied des arbres, faites-en hommage aux enfants inconnus et pauvres que vous rencontrerez. Vous verrez leurs yeux s'agrandir démesurément. D'abord ils n'oseront pas prendre ; ils douteront de leur bonheur. Puis leurs mains agripperont vivement le cadeau, et ils s'enfuiront comme font les chats qui vont manger loin de vous le morceau que vous leur avez donné, ayant appris à se défier de l'homme. Sur une route, derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur d'un joli château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie. Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté. A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d'une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries. Mais l'enfant ne s'occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu'il regardait : De l'autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, pâle, chétif, fuligineux, un de ces marmots-parias dont un oeil impartial découvrirait la beauté, si, comme oeil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère. A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande route et le château, l'enfant pauvre montrait à l'enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet rare et inconnu. Or, ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans une boîte grillée, c'était un rat vivant ! Les parents, par économie sans doute, avaient tiré le joujou de la vie elle-même. Et les deux enfants se riaient l'un à l'autre fraternellement, avec des dents d'une égale blancheur. 1) montrez que ce poeme adopte une structure narrative en établissant les grandes étapes du récit 2) Montrez par l'analyse des temps verbaux et des personnes que le poeme se veut leçon ?! MERCI BEAUCOUP KISS



Sagot :

je vais essayer;

1) montrez que ce poème adopte une structure narrative en établissant les grandes étapes du récit

 

pour moi dans ces étapes il y a 2 parties 

 

1er ment 

- départ en ballade avec des cadeaux dans les poches

 

- l'offrande à l'enfant pauvre 

 

 -  réaction de l'enfant: la  fuite  

 

puis 2ème ment  

 

-poursuite de la ballade

 

- description d'un enfant riche et du lieu où il habite

 

-description d'un enfant pauvre  et du lieu où il se trouve

 

- étude des sentiments ressentis par les enfants face " au jouet" du pauvre

 

- conclusion de cette vision par l'auteur

 

 

2) Montrez par l'analyse des temps verbaux et des personnes que le poeme se veut leçon.

 

 

pour moi et  pour les temps verbaux je vois , dans la première partie du poème

 

 l'impératif  et le futur c'est à dire 

 

 

faites-en hommage,   remplissez vos poches : impératif 

 

puis : vous rencontrerez.,  Vous verrez : futur 

 

il nous donne une consigne et nous dit ce qu'il se passera (comme un professeur tu fais cela il arrivera  cela.

 

 

puis je vois: une constatation par le verbe au présent:  c'est à dire voilà ce  qui est 

 

Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.

 

ensuite il utise le passé comme une histoire dans un shéma narration veRS la situation initiale:

 Sur une route, derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur d'un joli château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne..................................en fait on a envie de commencer par : il était une fois, sur une route................................., comme un conte avec à la fin une morale.les verbes vont changer il vont être à l'imparfait .

 

Pour les personnages: 

 

oui on voit une leçon l'enfant riche a un très beau jouet, l'auteur dit même qu'il est splendide,

 

mais cela ne l'interesse pas il s'intéresse à l'inconnu un rat dans une boite détenue par un

 

pauvre,: désirer toujours que ce que  l'on a pas, envier les autres , ce petit garçon riche qui peut

 

avoir tout ce qu'il veut, regarde avidement comme le dit l'auteur le jouet montré par le pauvre.

 

On sent une connivence entre eux par le fait qu'ils sourient en se regardant tous les 2.

 

ce qui frappe ce sont  les descriptions du riche et du pauvre 

 

l'un est sale , l'autre est propre mais les enfants s'en moquent ce n'est pas cela qui compte

 

ce qui compte c'est le rat , et ils se rejoignent dans un sourire et l'auteur dit: 

 

"des dents d'une égale blancheur". ce qui interpelle .

 

En fait , pour moi, la morale; c'est que tous les enfants sont pareils riches ou pauvres ils

 

s'émerveillent  des choses inconnues.S'ils n'avaient pas porté de vêtements, s'ils avaient

 

plongé dans l'eau ensemble qui aurait reconnu il riche du pauvre , avec leurs dents

 

blanches??

 

Voilà , j'ai fait au mieux,je ne suis pas prof de français alors, change ce qui ne te plait pas .

 

A plus.