Sagot :
) L’hyperpuissance américaine
A) Une hégémonie diplomatique et militaire
B) Absence d’un bloc concurrentiel
II) Emergence nouveaux acteurs
A) Etats et acteurs institutionnels
B) Acteurs non institutionnels
III) Vers une nouvelle polarité complexe et fragile
A) Une coalition contre l’hégémon
B) Naissance d’un bloc « furtif » : Al Qaida et le terrorisme
En Novembre 1989, le mur de Berlin entraînant dans sa chute la fin de la guerre froide tandis qu’en 1991, la dissolution du bloc amène la fin de la bipolarisation qui opposait depuis la fin de la seconde guerre mondiale le bloc occidental emmené par les Etats-Unis au bloc soviétique dominé par l’URSS. La communauté internationale voit d’un bon œil ce changement dans les relations internationales dans la mesure où elle y voit l’occasion de mettre en place un nouvel ordre mondial régi par une multitude d’Etats, et non plus par un condominium américano-soviétique, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies qui espère ainsi s’imposer en tant qu’instance principale de régulation des relations internationales. Cela dit, les velléités américaines ne tardent pas à apparaître et cette volonté de nouvelle régulation internationale est rapidement mise à mal par la diplomatie américaine qui compte bien profiter de la débâcle soviétique pour asseoir sa domination. Il convient alors de s’interroger sur le monde géopolitique en termes de polarisation. Le monde géopolitique de l’après Guerre Froide peut–il s’interpréter en termes de polarisation? Pour traiter cette question il sera judicieux d’étudier l’ « hyper puissance » américaine (Hubert Védrine), puis il faudra évoquer et étudier l’émergence de nouveaux acteurs pour enfin montrer en quoi on se dirige vers une nouvelle forme de polarisation plus complexe.
La chute de bloc soviétique a laissé...