Bonjour, pouvez vous me dire si je doit modifier quelque chose dans mon introduction sur Les Fausses Confidences de Marivaux.
Merci.

Au XVIIIe siècle, le théâtre est divisé entre les Anciens et les Modernes. Contrairement aux auteurs classiques, qui décrivaient les exploits de héros, les Modernes (Crébillon, Marivaux, Voltaire) dépeignent les Hommes avec leurs doutes, leurs mœurs et leurs défauts. En 1720, Marivaux, de son vrai nom Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, devient l’auteur officiel des Comédiens-Italiens. En effet, l’écrivain discret, penseur humaniste et philosophe Marivaux s’est beaucoup inspiré de la célèbre comédie italienne, la Commedia dell’arte. Genre populaire née en Italie dans les années 1550, faite d’improvisation, de rebondissement haut en couleur, d’intrigue peu élaborée, avec des personnages stéréotypés comme Colombine, Polichinelle, ou encore Arlequin. D’ailleurs, ce dernier est repris dans Les Fausses Confidences, présenté pour la première fois le 16 mars 1737, à l'Hôtel de Bourgogne sous le nom de La Fausse Confidence. Le personnage d’Arlequin évolue sous la plume de Marivaux, il devient moins grossier et plus subtil, on appellera par la suite ce style : le marivaudage. Au départ, cette appellation était utilisée pour se moquer de l’écriture difficile et peu naturelle de ce dernier. Il fut ensuite utilisé de manière méliorative, désignant ainsi la subtilité et la complexité des sentiments. Les Fausses confidences est une pièce qui met en scène Dorante, un jeune et bel homme sans argent, qui avec l’aide de son ancien valet Dubois, va mettre en place un stratagème pour séduire la belle veuve riche Araminte. Ainsi, cette pièce de théâtre joint comédie de mœurs, comédie psychologique et comédie d’intrigue, permettant ainsi de comprendre l’écriture de Marivaux, qui dépeint finement de la surprise de l’amour ainsi que ses obstacles. Derrière cette analyse psychologique, l’auteur réfléchit sur la hiérarchie sociale de son époque.