Bonjour es que que quelqu’un pourrais m aider à présenter les 3 personnages svp ?
1. Qui sont les personnages présents dans cet extrait ( l. 1 à 23 ) ? Présentez-les Doc. A Texte littéraire
Voici le texte :
Durant la Seconde Guerre mondiale, le
narrateur et sa nièce se trouvent contraints de loger,
dans leur propre maison, un officier allemand.
Ce fut ma nièce qui alla ouvrir quand on frappa. Elle venait de me servir mon café, comme chaque soir (le café me fait dormir). J'étais assis au fond de la pièce, relativement s dans l'ombre. La porte donne sur le jardin, de plain-pied. Tout le long de la maison court un trottoir de carreaux rouges très commode quand il pleut. Nous entendîmes marcher, le bruit des talons sur le carreau. Ma nièce me 10 regarda et posa sa tasse. Je gardai la mienne dans mes mains.
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Il faisait nuit, pas très froid: ce novembre- là ne fut pas très froid. Je vis l'immense silhouette, la casquette plate, l'imperméable jeté sur les épaules comme une cape.
Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mur, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.
L'officier, à la porte, dit: S'il vous plaît. Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra.
La cape glissa sur son avant-bras, il salua (militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma niece, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m'adressa une révérence plus grave. Il dit: Je me nomme Werner von Ebrennac.» J'eus le temps de penser, très vite: Le nom n'est pas allemand. Descendant d'émigré protestant?» Il ajouta: Je suis désolé.
Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossée au mur, regardant droit devant elle. Je ne m'étais pas levé. Je déposai
lentement ma tasse vide sur l'harmonium' et croisai mes mains et attendis.
L'officier reprit: Cela était naturellement nécessaire. J'eusse évité si cela était possible. Je pense mon ordonnance" fera tout pour votre tranquillité. Il était debout au milieu de la pièce. Il était immense et très mince. En levant le bras il eût touché les solives. [
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Il n'était pas voûté, mais cela faisait comme s'il l'était Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes Le visage était beau Viril et marque de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux, que cachait l'ombre portée de l'arcade. Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre.
Le silence se prolongeait. Il devenait de plus en plus épais, comme le brouillard du matin. Épais et immobile. L'immobilité de ma nièce, la mienne aussi sans doute, alourdissaient ce silence, le rendaient de plomb. L'officier lui- même, désorienté, restait immobile, jusqu'à ce qu'enfin je visse naître un sourire sur ses lèvres. Son sourire était grave et sans nulle trace d'ironie. Il ébaucha un geste de la main, dont la signification m'échappa. Ses yeux se posèrent sur ma nièce, toujours raide et droite, et je pus regarder moi-même à loisir le profil puissant, le nez proéminent et mince. Je voyais, entre les lèvres mi-jointes, briller une dent d'or. Il détourna enfin les yeux et regarda le feu dans la cheminée et dit: J'éprouve un grand estime pour les personnes qui aiment leur patrie, et il leva brusquement la tête et fixa l'ange sculpté au-dessus de la fenêtre. Je pourrais maintenant monter à ma chambre, dit-il. Mais je ne connais pas le chemin. Ma nièce ouvrit la porte qui donne sur le petit escalier et commença de gravir les marches, sans un regard pour l'officier, comme si elle eût été seule. L'officier la suivit. Je vis alors qu'il avait une jambe raide.
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Doc. B Image
Julie Delarme
(la nièce),
Michel Galabru
(le narrateur) et
Thomas Jouannet
('Allemand) dans Le Silence de la mer,
téléfilm de Pierre
Boutron d'après le roman de Vercors
Prod DB-Expand Drama/RTBF/Saga
Film
Vercors, Le silence de la mer in Le Silence de la mer, 1942, © Editions Albin Michel, 1951.
1. Instrument de musique à clavier et à soufflerie.
2. Soldat au service domestique d'un officier. 3. Pièce de charpente fixée aux poutres et qui soutient
le plancher.
4. Plis creusés sur les joues.
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