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Texte :

Après trois jours de marche dans l'arrière-pays provençal durant lesquels il
a traversé un paysage aride et inhospitalier, le narrateur rencontre un
berger. Celui-ci lui offre l'hospitalité
Le berger (...) alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de
glands. Il se mit à les examiner l'un après l'autre avec beaucoup
d'attention, séparant les bons des mauvais. (...) Je me proposai de l'aider.
Il me dit que c'était son affaire. En effet: voyant le soin qu'il mettait à ce
travail, je n'insistai pas. Ce fut toute notre conversation. (...) Je lui
demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il
le trouva tout naturel (...) Ce repos ne m'était pas absolument obligatoire,
mais j'étais intrigué et je voulais en savoir plus. Il prit son troupeau et le
mena à la pâture. Avant de partir, il trempa dan un sac d'eau le petit sac où
il avait mis les glands soigneusement choisis et comptés. (...)
Arrivé à l'endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans
la terre. Il faisait un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le
trou. Il plantait des chênes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me
répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait
que c'était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens
qui ne s'en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les
propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême. (...)
Jean Giono, L'homme qui plantait des arbres, 1953

Dans le texte, soulignez en bleu les passages de discours indirect;

en rouge, les passages de discours indirect libre.

Indiquez ce qui vous a permis d'identifier:

Les passages de discours indirect:..

Les passages de discours indirect libre :.

Bonjour pouvez-vous m’aider s’il vous plaît ?

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