a) La montagne Pelée et la ville de Saint-Pierre, aujourd'hui. La montagne Pelée (1 397 mètres d'altitude) est le point culminant de la Martinique. C'est un volcan actif de type explosif ayant connu de nombreuses éruptions.
1. Justifiez l'intérêt de l'existence d'un observatoire de surveillance en relevant tous les indices de risque liés à une éruption volcanique dans cet exemple.
2. Relevez les signes précurseurs d'une éruption faisant l'objet d'une surveillance et permettant à l'Observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique (OVSM) de réaliser la prévision de cet aléa.
b) Les éruptions de la montagne Pelée.
Les premiers signes de réactivation de la montagne Pelée se produisent dès 1889, avec l'apparition de fumerolles dans le cratère sommital de l'étang Sec. Mais ce n'est qu'en 1900, et surtout au début de l'année 1902, que le nombre et l'intensité des fumerolles augmentent régulièrement jusqu'au 23 avril 1902. [...]. Le 8 mai, à 08 h 02 du matin, une violente explosion se produit au sommet du volcan. [...]. L'explosion génère l'écoulement d'un mélange de cendres, blocs et gaz, extrêmement dilué et turbulent, se déplaçant à très grande vitesse, de l'ordre de 120 à 150 m/s et très destructeur. C'est ce que l'on a appelé une « nuée ardente péléenne ». [...]. Il franchit les reliefs et atteint la ville de Saint-Pierre en moins d'une minute, tuant les 28 000 personnes présentes à l'exception de deux survivants. [...] Après la crise de 1902-1904, une nouvelle manifestation éruptive intervient de 1929 à 1932. [...] un nouveau dôme de lave visqueuse se met en place à côté de celui de 1902. L'activité explosive, moins violente cette fois, ne génère aucune nuée ardente péléenne. Extrait de Les Éruptions historiques de la montagne Pelée, Institut de physique du globe, Aujourd'hui, aucune anomalie des paramètres de surveillance liés à une éventuelle remontée de magma n'est constatée. Aucun séisme profond, aucune déformation à grande échelle du volcan et aucune émission de gaz soufrés ne sont observés.
