une démarche scientifique.
Situation de départ : Pour soigner certains grands brûlés, une greffe de peau est parfois nécessaire. Bien
souvent, la peau (greffon) est prélevée chez le patient lui-même. Cependant lorsque les brûlures couvrent une
trop grande surface du corps du malade, le greffon est prélevé chez un donneur d'organes décédé. Malgré les
précautions prises par les médecins, le greffon est rapidement rejeté par le système immunitaire du grand
brûlé. Cette greffe lui aura cependant servi de pansement provisoire, le temps de passer le cap difficile des
premiers jours de soins. Nous pouvons nous demander pourquoi le greffon est rejeté et quelles sont les
méthodes permettant de limiter les rejets.
Consigne: A partir de la situation de départ, écrire un problème puis mener une démarche scientifique
pour y répondre, à partir des documents fournis.
Document 1: Expériences de greffes de peau chez des souris
Les expériences suivantes sont destinées à comprendre certains mécanismes immunitaires mis en jeu lors
d'une greffe de la peau. Des greffes successives sont effectuées sur une même souris nommée C. Elles sont
réalisées tous les mois, temps permettant la cicatrisation du greffon.
Souris receveuse
Chronologie des
expériences
greffe 1
(témoin)
greffe 2
(1 mois après
la greffe 1)
greffe 3
(1 mois après
la greffe 2)
Souris donneuse
Souris C
Souris A
C
Souris A
t 2: Graphique
enantnt la réponse du système
munitaire de la souris C suite à
deux greffes successives de peau de
la souris A
Souris C
Souris C
Souris C
0
Résultats
Greffe de peau
réussie
Greffe de peau rejetée
au bout de 15 jours
Greffe de peau rejetée
au bout de 5 jours
quantité d'anticorps
dans le sang (unité arbitraire)
Réponse primaire
1ere greffe de peau de la
souris A sur la souris C
21
28
35
Réponse secondaire
42
2ème greffe de peau de la
souris A sur la souris C
temps
(en jours)
Document 3 : Le rejet de greffe
Après une greffe, il arrive dans certains cas que des réactions se produisent, pouvant aller jusqu'à la
destruction du greffon, il y a alors rejet de la greffe. Afin d'éviter au maximum les rejets, il faut que la
compatibilité du donneur corresponde le plus possible avec celle du receveur. Il faut également modérer la
réponse immunitaire par un traitement immunosuppresseur (médicament ou substance capable d'empêcher
les réactions immunitaires d'un organisme). Les patients qui reçoivent une greffe de rein, de foie, de main
etc.., doivent prendre des traitements à vie pour éviter que le greffon ne soit rejeté par leur organisme.
Néanmoins, le pourcentage de réussite des greffes est élevé.

Sagot :