Le portrait d'Horace de Beuzeval, Pauline, Alexandre Dumas (1838)
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Je lui retrouvai la même figure impassible, le même regard fixe et
profond qui m'avait tant impressionnée, et de plus une voix douce
qui, comme ses mains et ses pieds, paraissait bien plus appartenir à
une femme qu'à un homme. Cependant lorsqu'il s'exprimait, cette
voix prenait une puissance qui semblait incompatible avec les
premiers sons qu'elle avait proférés. Paul, en ami reconnaissant, avait
mis la conversation sur un sujet propre à faire valoir le comte : il
parla de ses voyages. Le comte hésita un instant à se laisser entraîner à cette
séduction d'amour-propre. On eût dit qu'il craignait de s'emparer de la conversation
et de substituer le moi aux généralités banales des premières entrevues.
Bonsoir si quelqu’un pourrait proposer une lecture linéaire de ce passage svp