Texte 2 4. Cependant il apparaît nettement qu'on doit faire aussi entrer en ligne de compte les biens Lextérieurs, ainsi que nous l'avons dit, car il est impossible, ou du moins malaisé, d'accomplir 3-les bonnes actions quand on est dépourvu de ressources pour y faire face. En effet, dans un -grand nombre de nos actions, nous faisons intervenir à titre d'instruments les amis ou la Frichesse, ou l'influence politique ; et, d'autre part, l'absence de certains avantages gâte la 6-félicité: c'est le cas, par exemple, pour la noblesse de race, une heureuse progéniture, la 1-beauté physique. On n'est pas, en effet, complètement heureux si on a un aspect disgracieux, 8-si on est d'une basse extraction ou si on vit seul et sans enfants; et, pis encore sans doute, si 9-on a des enfants ou des amis perdus de vices, ou si enfin, alors qu'ils étaient vertueux, la mort 0-nous les a enlevés. Ainsi donc que nous l'avons dit, il semble que le bonheur ait besoin, M-comme condition supplémentaire, d'une prospérité de ce genre; de là vient que certains 12-mettent au même rang que le bonheur, la fortune favorable, alors que d'autres l'identifient à la 13 vertu.
fait la problématique de ce texte