Coucou bonjour alors je suis en Seconde et pour vendredi je dois realiser un commentaire avec introduction, 2 grands axes et conclusion sur le texte entre guillemets que je vais mettre au dessous il faut : rédiger le commentaire de ce texte qui visera à mettre en lumière sa dimension théâtrale.
LE TEXTE
« Au sortir du Cabinet, le marquis et sa bonne amie se promenèrent
dans le jardin. Ils suivaient la première allée qui est à droite en entrant,
proche l’école des arbres, lorsque Mme de La Pommeraye fit un cri de
surprise, en disant : « Je ne me trompe pas, je crois que ce sont elles ; oui,
ce sont elles-mêmes. »
Aussitôt on quitte le marquis, et l’on s’avance à la rencontre de nos
deux dévotes. La d’Aisnon fille était à ravir sous ce vêtement simple, qui,
n’attirant point le regard, fixe l’attention tout entière sur la personne.
« Ah ! c’est vous, madame ?
— Oui, c’est moi.
— Et comment vous portez-vous, et qu’êtes-vous devenue depuis une
éternité ?
— Vous savez nos malheurs ; il a fallu s’y résigner, et vivre retirées
comme il convenait à notre petite fortune ; sortir du monde, quand on ne
peut plus s’y montrer décemment.
— Mais, moi, me délaisser, moi qui ne suis pas du monde, et qui ai
toujours de bon esprit de le trouver aussi maussade qu’il l’est !
— Un des inconvénients de l’infortune, c’est la méfiance qu’elle inspire : les indigents craignent d’être importuns.
— Vous, importunes pour moi ! ce soupçon est une bonne injure.
— Madame, j’en suis tout à fait innocente, je vous ai rappelée dix fois
à maman, mais elle me disait : « Mme de La Pommeraye… personne, ma
fille, ne pense plus à nous. »
— Quelle injustice ! Asseyons-nous, nous causerons. Voilà M. le marquis des Arcis ; c’est mon ami ; et sa présence ne nous gênera pas. Comme
mademoiselle est grandie ! comme elle est embellie depuis que nous ne
nous sommes vues !
— Notre position a cela d’avantageux qu’elle nous prive de tout ce qui
nuit à la santé : voyez son visage, voyez ses bras ; voilà ce qu’on doit à
la vie frugale et réglée, au sommeil, au travail, à la bonne conscience ; et
c’est quelque chose… »
On s’assit, on s’entretint d’amitié. La d’Aisnon mère parla bien, la
d’Aisnon fille parla peu. Le ton de la dévotion fut celui de l’une et de
l’autre, mais avec aisance et sans pruderie. Longtemps avant la chute du
jour nos deux dévotes se levèrent. On leur représenta qu’il était encore
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Jacques le fataliste
de bonne heure ; la d’Aisnon mère dit assez haut, à l’oreille de Mme de
La Pommeraye, qu’elles avaient encore un exercice de piété à remplir, et
qu’il leur était impossible de rester plus longtemps. Elles étaient déjà à
quelque distance, lorsque Mme de La Pommeraye se reprocha de ne leur
avoir pas demandé leur demeure, et de ne leur avoir pas appris la sienne :
« C’est une faute, ajouta-t-elle, que je n’aurais pas commise autrefois. »
Le marquis courut pour la réparer ; elles acceptèrent l’adresse de Mme de
La Pommeraye, mais, quelles que furent les instances du marquis, il ne
put obtenir la leur. Il n’osa pas leur offrir sa voiture, en avouant à Mme
de La Pommeraye qu’il en avait été tenté »
FIN DU TEXTE
VOILA Le texte donc si vous pouvez m'aidez ce serait gentil voila voila