Chaque jour, en moyenne, nous consacrons plus de 3 heures à des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses, soins aux enfants, etc.). […] Mais ces services ne sont pas comptabilisés dans le Produit intérieur brut (PIB), alors qu’ils le seraient si nous les achetions, sous la forme par exemple d’heures de ménage. […] Cette production est évaluée à 33 % du PIB. Ce travail est majoritairement réalisé par les femmes (64 % des heures de travail domestique).
Delphine Roy, « Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010 », Insee Première, 22 novembre 2012.
Quelles critiques peut-on faire à l’utilisation du PIB comme indicateur de richesse, à partir de ces données ?