En 1916, je n'avais que dix-sept ans, mais comme un enfant intrépide, je m'engageai pour me battre sur le front. Avec Michel, nous arrivâmes la fleur au fusil dans les tranchées. Du fait de notre jeunesse, les autres poilus, essayèrent de nous protéger, mais très vite, l'horrible réalité de la guerre nous submergea, au point de nous rendre malade d'angoisse. Et pourtant, il nous fallut sortir des tranchées à l'assaut de l'ennemi. Sans la présence de Michel, j'aurais déserté... Un jour, avec ma baïonnette, je tuai un soldat allemand. Ce jour-là, tous mes camarades revinrent, sauf Michel...
