Bonjour, qui pourrait m'aider à répondre aux questions sur un texte de Zola.

sortes qu’il croit devoir tirer de ses œuvres. Il est sans cesse là, à s’expliquer devant les lecteurs. Et je ne parle pas des digressions. Certains de ses romans sont une véritable causerie avec le public, quand on les compare aux romans naturalistes de ces vingt dernières années, d’une composition si sévère et si pondérée.

Balzac est encore pour nous, je le répète, une puissance avec laquelle on ne discute pas. Il s’impose, comme Shakespeare, par un souffle créateur qui a enfanté tout un monde. Ses œuvres, taillées à coups de cognée, à peine dégrossies le plus souvent, offrant le plus étonnant mélange du sublime et du pire, restent quand même l’effort prodigieux du plus vaste cerveau de ce siècle. Mais, sans le diminuer, je puis dire ce que Gustave Flaubert a fait du roman après lui : il l’a débarrassé de l’enflure fausse des personnages, l’a changé en une œuvre d’art harmonique, impersonnelle, vivant de sa beauté propre, ainsi qu’un beau marbre. Telle est l’évolution accomplie par l’auteur de MadameBovary.

- Donne un titre à chaque paragraphe.
- A quoi l'œuvre littéraire est-elle comparée dans ce texte? Relève les termes employés par Zola. A quel champs lexical appartiennent-ils? En quoi ces termes différents-ils de l'image du "miroir" de Stendhal?
- Quels sont les exigences de Zola vis-à-vis du romancier réaliste?​


Sagot :