«Allons voir la bataille des cerfs-volants. »
C'etait seulement les dimanches de grand vent que
les batailles de cerfs-volants avaient lieu. Ils étaient
arrivés sur la plage de bonne heure, et les enfants
étaient déjà là avec leurs cerfs-volants. Il y en avait
de toutes sortes et de toutes les couleurs, des cerfs-
volants en forme de losange, ou de carré, monoplans
ou biplans, sur lesquels étaient peintes des têtes
d'animaux. Mais le plus beau cerf-volant appartenait
à un homme d'une cinquantaine d'années, qui se
tenait tout à fait au bout de la plage. C'était comme
un grand papillon jaune et noir aux ailes immenses.
Quand il l'avait lancé, tout le monde s'était arrêté de
bouger pourquoi l’extrait de Mondo est il lyrique et poétique