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Bonjour, est-ce qu’il serait possible de me faire une contraction de ce texte ?


Toute réflexion sur l’énergie, tout ensemble de propositions alternatives, devra envisager simultanément quatre questions. Toute politique qui négligerait l’une ou l’autre d’entre elles relèverait de la supercherie.
Un besoin vital. L’approvisionnement énergétique est un point de passage obligé de toute activité humaine (transports, déplacements, développement industriel, éclairage, chauffage etc.). L’histoire de l’humanité et son imaginaire nous enseignent que, pour les êtres humains, le besoin d’énergie est vital. Le rêve d’une société humaine qui se passerait de l’énergie est une illusion : nous ne reviendrons pas à la carriole tirée par des chevaux ; nous ne reviendrons pas à la chandelle ; nous n’enterrerons pas les ordinateurs dans un grand cimetière des péchés de l’homme.
Les inégalités d’accès. Deux milliards d’êtres humains n’ont pas accès aux services énergétiques de base et un cinquième de l’humanité bénéficie des trois cinquièmes de l’énergie consommée dans le monde. Un habitant des États-Unis consomme chaque année huit tonnes de pétrole, un Européen quatre, un Indien une demie, un Africain une quantité infinitésimale. Cette inégalité d’accès est inacceptable, au même titre que l’inégalité d’accès à l’eau, au savoir, à la santé, à l’alimentation. Si les pays développés, qui ont construit leurs sociétés sur l’industrialisation et l’abondance de l’énergie, n’acceptent pas le partage des ressources, ils entretiendront un facteur important de guerre permanente.
Des ressources qui s’épuisent. La question du partage, voire du pillage des ressources, est amplifiée par le fait que les énergies fossiles, même si elles paraissent encore abondantes aujourd’hui, seront un jour ou l’autre épuisées. L’évaluation des ressources par les différents organismes donne des chiffres parfois différents qui sont cependant autant d’indicateurs et révèlent un monde fini. Les valeurs communément admises, au rythme de consommation actuelle, sont de quarante ans pour le pétrole, (peut-être moins), soixante ans pour le gaz naturel et deux cent cinquante ans pour le charbon. L’épuisement des ressources est une question primordiale pour l’avenir de la planète. L’examen d’une carte de géographie met en relief de façon frappante le lien entre le souci de garantir la pérennité des approvisionnements et les politiques de guerre.
L’équilibre de notre environnement. L’énergie n’est pas une création ex nihilo, c’est une ressource naturelle, abondante certes, mais qui participe d’un équilibre complexe. Modifier sans précaution les termes de cet équilibre conduira la biosphère à des changements tels que la survie de l’espèce humaine n’est pas assurée. Ainsi les gaz à effet de serre constituent actuellement l’une des menaces globales les plus graves à court terme. En l’état actuel de notre savoir-faire industriel, une autre menace, grave à court terme en cas d’accident, et à long terme à cause de leur durée de vie, est constituée par les déchets nucléaires, notamment le plutonium. On ne sait qu’en faire : la France n’a pas encore choisi le mode de stockage des déchets déjà produits et de ceux à venir, car aucune des solutions envisagées n’est satisfaisante. De plus, le stockage et le transport de quantités importantes de plutonium font courir de sérieux dangers à la paix sur la planète.
(507 mots)

Attac.org, « La question énergétique en débat », 24 octobre 2013.

CONSIGNE
Vous résumerez ce texte en 126 mots. Une tolérance de +/- 10 % est admise : votre travail comptera au moins 113 et au plus 139 mots.
Vous placerez un repère dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, à la fin de votre contraction, le nombre total de mots utilisés.

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