Bonjour il faut que je trouve la thèse et les différentes parties du texte aider moi svppppp
Jusqu'à présent, dans notre doctrine, nous n'avons fait qu'exposer de simples principes d'égalité. Nous
nous sommes révoltés et nous avons Invité les autres à se révolter contre ceux qui s'arrogent le droit
de traiter autrul comme ils ne voudralent nullement être traités eux-mêmes; contre ceux qui ne
voudraient être ni trompés, ni exploités ni brutalisés, ni prostitués mais qui le font à l'égard des autres.
Le mensonge, la brutalité, et ainsi de suite, avons-nous -dit, sont répugnants, non parce qu'ils sont
désapprouvés par les codes de moralité [1, ils sont répugnants parce que le mensonge, la brutalité
etc, révoltent les sentiments d'égalité de celul pour lesquels l'égalité n'est pas un vain mot; ils
révoltent surtout celui qui est réellement anarchiste dans sa façon de penser et d'agir.
Mais rien que ce principe si simple, si naturel et si évident- s'il était généralement appliqué dans la vie-
constituerait déjà une morale très élevée, comprenant tout ce que les moralistes ont prétendu
enseigner.
Le principe égalitaire résume les enseignements des moralistes. Mais il contient aussi quelque chose
de plus. Et ce quelque chose est le respect de l'individu. En proclamant notre morale égalitaire et
anarchiste, nous refusons de nous arroger le droit que les moralistes ont toujours voulu exercer-celul
de mutiler Findividu au nom d'un certain idéal qu'ils croyalent bon. Nous ne reconnaissons ce droit à
personne; nous n'en voulons pas pour nous.
Nous reconnaissons la liberté pleine et entière de l'individu; nous voulons la plénitude de son
existence, le développement libre de ses facultés [...] Pourvu qu'aux passions violente et antisociales
de tel individu, vous opposiez vos passions sociales, tout aussi vigoureuses. Alors, vous n'aurez rien à
craindre de la liberté. Nous entendons déjà dire: « Et l'assassin 7 Et celui qui débauche les enfants ?
A cela notre réponse est courte. L'assassin qui tue simplement par soif de sang est extrêmement rare.
C'est un malade à guérir ou à éviter. Quant au débauché, veillons d'abord à ce que la société ne
pervertisse pas les sentiments de nos enfants, alors querons rien à craindre de ces messieurs.
Nous renonçons à mutiler l'individu au nom de n'importe quel idéal : tout ce que nous nous réservons,
c'est de franchement exprimer nos sympathies et nos antipathies pour ce que nous trouvons bon ou
mauvais. Un tel trompe-t-il ses amis ? C'est sa volonté, son caractère ?-Soit I Eh bien, c'est notre
caractère, c'est notre volonté de mépriser le menteur I Et une fois que tel est notre caractère, soyons
francs. Ne nous précipitons pas vers lul pour le serrer sur notre gilet et lui prendre affectueusement la
main, comme cela se fait aujourd'hul I A sa passion active, opposons la nôtre, tout aussi active et
vigoureuse
Tout cela bien entendu, ne se fera entièrement que lorsque les grandes causes de dépravation:
capitalisme, religion, justice, gouvernement, auront cessé d'exister. Mais cela peut se faire déjà en
grande partie aujourd'hul. Cela se fait déjà.