4. Écrire la suite d'un fabliau Voici le début d'un fabliau.
Une vieille femme ne possédait que deux vaches, c'était son seul bien. Un jour, hélas, les deux vaches se sauvèrent; un riche seigneur les trouva et les fit mener chez lui. 5 La vieille l'apprend, elle veut récupérer ses bêtes. Mais le seigneur se moque d'elle et ne veut rien savoir : sait-il si les vaches sont bien à elle ? Pauvre vieille ! Elle s'en retourne toute triste. Elle rencontre sa voisine et lui raconte ce qui lui 10 arrive. << Eh ! c'est toujours comme cela, dit la voi- sine. Les riches s'entendent entre eux. Va trouver au château le noble chevalier, parle-lui poliment et avec respect et graisse-lui la patte. Il décidera le seigneur à te rendre tes vaches. »> La vieille rentre chez elle. Elle sait ce qui lui reste à faire.
Écrivez la suite et la fin du fabliau en une dizaine de lignes : la vieille comprend l'expression graisser la patte au sens propre, ce qui crée un quiproquo. Racontez comment elle s'y prend avec le chevalier, comment celui-ci réagit et comment le quiproquo se résout.