Bonjour je n'ai pas compris quelqu'un
peut m'aider c'est noté

Merci d'avance

Lecture analytique du portrait de Chabert

Vous allez réaliser une lecture analytique du portrait du colonel Chabert (de « Le jeune avoué demeuro pendant un moment stupéfait» à «qu'au- cune parole humaine ne pourrait exprimer >>

Lisez ce passage, puis écoutez-le sur votre acteur.

Relisez-le vous-même ensuite. audio où il est lu par un Méthodologie

Voici les cinq étapes du travail que vous allez réaliser. Les happell de COURS

a) Lisez tout d'abor descriptif, en fin de chapitre. méthode consacrés à l'explication du texte

b) Répondez ensuite aux questions. N'hésitez pas à surligner votre texte en utilisant différentes couleurs.

c) En vous appuyant sur les réponses, dégagez un plan de lecture analy- tique.

d) Rédigez une introduction grâce au Point méthode qui vous sera donné.

e) Rédigez le développement et la conclusion Exercice autocorrectif

nᵒ 1 Questions pour préparer la lecture analytique Quel(s) est (sont) le (les) point(s) de vue adopté(s)? À quels temps et modes sont les verbes conjugués? Ole personnage est il immobile ou en mouvement ? Comment est construit le portrait? Comment le personnage est-il habillé? 6 Que dissimule le chapeau du vieillard ? En quoi ce portrait ressemble-t-il à un tableau ? Quelles sont les couleurs dominantes dans ce portrait? Relevez les champs lexicaux dominants. Le portrait est-il uniquement physique ou est-il aussi moral? Quelle atmosphère le narrateur a t-il cherché à créer?

Extrait concerné : Le jeune avoué demeura pendant un moment stupéfait en entrevoyant dans le clair-obscur le singulier client qui l'attendait. Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l'être une figure en cire de ce cabinet de Curtius où Godeschal avait voulu mener ses camarades. Cette immobilité n'aurait peut-être pas été un sujet d'étonnement, si elle n'eut complété le spectacle surnaturel que présentait l'ensemble]e du personnage. Le vieux soldat était sec et maigre. Son front, volontairement caché sous les cheveux de sa perruque lisse, lui donnait quelque chose de mystérieux. Ses yeux paraissaient couverts d'une taie transparente : vous eussiez dit de la nacre sale dont les reflets bleuâtres chatoyaient à la lueur des bougies. Le visage pale, livide, et en lame de couteau, s'il est permis d'emprunter cette expression vulgaire, semblait mort. Le cou était serré par une mauvaise cravate de soie noire. L'ombre cachait si bien le corps à partir de la ligne brune que décrivait ce haillon, qu'un homme d'imagination aurait pu prendre cette vieille tête pour quelque silhouette due au hasard, ou pour un portrait de Rembrandt, sans cadre. Les bords du chapeau qui couvrait le front du vieillard projetaient un sillon noir sur le haut du visage. Cet effet bizarre, quoique naturel, faisait ressortir, par la brusquerie du contraste, les rides blanches, les sinuosités froides, le sentiment décoloré de cette physionomie cadavéreuse. Enfin l'absence de tout mouvement dans le corps, de toute chaleur dans le regard, s'accordait avec une certaine expression de démence triste, avec les dégradants symptômes par lesquels se caractérise l'idiotisme, pour faire de cette figure je ne sais quoi de funeste qu'aucune parole humaine ne pourrait exprimer. ​