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Travall critique de l'historien:
Sous le nom de démocratie, c'était en fait le premier citoyen qui gouvernait : l'ultime phrase de l'éloge funebre composé
par Thucydide en l'honneur de Periciès a de quoi interpeller. A lire l'historien, la démocratie athénienne n'aurait été qu'un vain
mot, servant de façade au pouvoir absolu du stratège. Au-delà de son indéniable talent oratoire, c'est sans doute sa politique
de grands travaux qul canduisit les auteurs anciens à dépeindre Périclès en monarque tout-puissant. L'odéon, le Parthénan et
les Propylées peuvent être attribués à l'initiative de Périclès. Ensuite il faut relativiser l'emprise supposée du stratège sur les
chantiers où il fut directement impliqué () Chacun de ses projets était soumis à un vote de l'Assemblée qui en prévoyait aussi
le financement; les architectes élaboraient plans, modèles et devis, soumis à l'approbation du Consell des magistrats
procédalent ensuite à l'adjudication des travaux qui, une fois commencés, étaient l'objet du contrôle tatillon d'un collège de
10 épistates (contrôleurs) élus par l'Assemblée.
Vincent Azoulay, Athènes, citoyenneté et démocratie au V° siècle av.J.C... la documentation photographique, mal-juin 2015
"Propylées: monument constituant la porte d'entrée principale de l'Acropole

En quoi la vision d'Aristote vis-à-vis de Péricles (doc.1) diffère-t-elle ce celle d'autres auteurs antiques comme Plutarque ou
Thucydide ?
Comment l'historien Vincent Azoulay, explique-t-il cela ? Et quelles nuances apporte-t-il ?
Qu'est-ce que cela nous apprend de l'attitude que doit avoir un historien vis-à-vis des sources?

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