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ANALYSE CRITIQUE D'UN DOCUMENT
Dans cette comédie, les Athéniennes, déguisées en hommes et
dirigées par Praxagora, ont décidé de s'emparer du pouvoir pour
prendre les mesures qui permettraient à la cité d'être sauvée. Dans
cet extrait, situé au début de la pièce, parées de barbes, vêtues de
manteaux et de souliers dérobés à leurs maris, les femmes répètent
les discours qu'elles comptent tenir à l'Assemblée.
« Praxagora - Qui veut prendre la parole ?
La seconde femme - Moi.
Praxagora - Ceins-toi donc de la couronne*, et que la chance soit avec
toi.
La seconde femme - Eh bien ! Faut-il que je parle avant de boire ?
Praxagora - Comment, avant de boire ?
La seconde femme - Et quoi ? Ne boivent-ils pas à l'Assemblée ? ...]
Oui, par Artémis, et du bon encore ! C'est pourquoi si on réfléchit bien,
‹tous les décrets ont l'air d'avoir été pris par des gens ivres et déments,
Par Zeus, pourquoi feraient-ils tant de libations et de prières? si ce
n'était à cause du vin ! En plus, ils s'injurient comme des ivrognes, et les
archers doivent parfois en expulser quelques-uns.
Praxagora - Toi, va t'asseoir. Tu n'es bonne à rien. [...] J'ai résolu de
parler moi-même pour votre défense, après avoir pris la couronne. Aux
dieux, j'adresse une prière pour qu'ils favorisent nos projets.
J'appartiens comme vous à la communauté de ce pays; ce qui m'afflige
et m'est pénible, c'est de voir si mal menées les affaires de la cité.
Elles sont gangrenées. [] Car je la vois toujours choisir ses
dirigeants parmi les plus mauvais) et s'il en est un bon pendant un jour,
1 L'orateur qui prend la parole à l'Assemblée s'avance à la tribune, coiffé d'une couronne de myrte,
signe du caractère sacré de la fonction qu'il remplit alors.
zensafincernde Ha sse blée son pupinidées par un sacrifice de_re eifi_fion. ct.tes prière Unex
libation consiste à répandre du liquide à l'intention d'une divinité
Corrompues, pourries il devient mauvais pendant dix. Si l'on donne les responsabilités à un
autre, c'est encore pire. [...] ! Et c'est vous, ô peuple, qui êtes cause de
tout cela. Car recevant en salaire l'argent de l'État, chacun de vous ne
pense qu'à son intérêt particulier et à ce qu'il gagnera; et les affaires
de la cité sont boiteuses. [.] Mais si vous m'écoutez, vous pouvez
encore être sauvés. C'est aux femmes, dis-je, qu'il faut abandonner la
cité. Nous en faisons bien déjà les tutrices et les trésorières de nos
maisons. [.] Que leurs mœurs valent mieux que les nôtres, c'est ce que
je montrerai. [.] A elles, donc, ô hommes, confions l'Etat sans
[discuter], et ne nous demandons pas ce qu'elles vont faire, mais
laissons-les bonnement gouverner [.]
La première femme - Fort bien, ma toute douce Praxagora, et adroit
! Où donc, ma pauvre, as-tu si bien appris ces choses ?
Praxagora - [..] J'ai habité la Pnyx avec mon mari. Là, je me suis
instruite en écoutant les orateurs. »
ARISTOPHANE*, L'Assemblée des femmes, (vers 392 av. J-C).




1. Présentez la nature, l'auteur, le contexte historique et l'idée
générale du document.
2. Que nous apprend
ce texte sur l'Assemblée
d'Athènes
(participants, déroulement, compétences) ?
3. Sur quel point particulier Praxagora critique-t-elle la vie
(politique de la cité ?
4. Après avoir rappelé le rôle et la place des femmes dans ta cité
athénienne, expliquez les ressorts comiques de cette scène.
5. Quelles critiques peut-on faire à ce document ? intérêt ou
inconvénient du texte pour comprendre la démocratie)
{ Poètè et dramaturge pthénien né vers 445 AV J-C, mart vers 385 Av J-G Grande figure de la comédie
eT la longue er sombre peresE
de pensée nouveaux, Aristophane se moque des politiciens démagogues
et va-t-en-querre.