👤

Bonjour merci beaucoup de m'aider

Les statistiques officielles montrent que le pouvoir d'achat continue de croître alors même que les Français ont le sentiment inverse. Cet écart s'explique par le fait que le pouvoir d'achat exprime une capacité acheter qui se révèle trompeuse : parmi l'argent disponible des ménages, une part importante est en effet consacrée à des dépenses dites « pré-enga- gées » ou contraintes, sur lesquelles ils disposent de peu de marge de manœuvre à court terme. Loyers, remboursements de prêts, assurances, mutuelles, abonnements de gaz et d'électricité, abonnements de téléphonie... toutes ces dépenses sont engagées d'un mois sur l'autre et ne sont donc pas disponibles pour d'autres achats. Or, ces dépenses ont considé- rablement augmenté en proportion des revenus des ménages: elles représentaient à peine plus de 12 % des revenus des Français en 1960, contre près de 30 % aujourd'hui, dont l'écrasante majorité est liée au loge- ment (en moyenne 22,6 % des revenus des ménages). Fait aggravant, en dehors de ces dépenses contraintes, les deux postes supposés « arbitrables » les plus im- portants sont le transport et l'alimentation. Or, s'ils ne sont pas considérés comme pré-engagés, ces deux postes se révèlent en réalité très similaires à des dépenses contraintes : l'essence nécessaire à leurs déplacements est, par exemple, vécue par la plupart des automobilistes comme une dépense récurrente à laquelle ils ne peuvent pas échapper.

1) Comment ont évolué les dépenses contraintes en 60ans ?
2) Quelle sont les dépenses qui ne sont pas considérés comme pré-engagés mais qui sont incontournables ?
3) Pourquoi les ménages ont le sentiment que le pouvoir d'achat ne progresse pas ?​

© 2024 IDNLearn. All rights reserved.