Sa Majesté a reconnu que dans ces deux volumes on a affecté d'insérer plusieurs maximes tendant à détruire l'autorité royale, à établir l'esprit d'indépendance et de révolte et, sous des termes obscurs et équivoques1, à élever les fondements de l'erreur, de la corruption des mœurs, de l'irreligion et de l'incrédulité.
Arrêt du Conseil du roi Louis XV, 7 février 1752 (censure après la parution du volume 2).

1. Peu clair, à double sens.

Messieurs, la Société, l'État et la Religion se présentent aujourd'hui au Tribunal de la Justice pour lui porter leurs plaintes [...]. À l'ombre d'un Dictionnaire qui rassemble une infinité de notions utiles et curieuses sur les Arts et sur les Sciences, on y fait entrer une compilation alphabétique de toutes les absurdités, de toutes les impiétés.
Discours du procureur royal, 23 janvier 1759 (censure après le volume 7, puis censure du pape le 5 mars 1759).

Quels sont les trois reproches ? Relevez les dates des deux interdictions. ?