La liberté politique d'un État est formée par des lois fondamentales qui y établissent la distribution de la puissance législative, de la puissance exécutrice [...] et de la puissance judiciaire [...], de manière que ces trois pouvoirs sont liés les uns par les autres [...]. Il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen [...]. Il y a dans le monde une nation1 qui a pour objet direct de sa constitution la liberté politique.

Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison [...]. Le prince tient de ses sujets mêmes l'autorité qu'il a sur eux [...]. Le prince ne peut donc pas disposer de son pouvoir et de ses sujets sans le consentement2 de la nation.


Question

Ces articles évoquent-ils le roi de France ? En quoi le critiquent-ils quand même ?

Ces principes de gouvernement s'appliquent-ils dans une monarchie absolue ?