On voit mourir toute chose animée,
Lors que du corps l’âme subtile part :
Je suis le corps, toi la meilleure part :
Où es-tu donc, ô âme bien aimée ?
Ne me laissez pas si longtemps pâmée :
Pour me sauver après viendrais trop tard.
Las ! Ne mets point ton corps en ce hasard :
Rends-lui sa part et moitié estimée.
Mais fais, Ami, que ne soit dangereuse
Cette rencontre et revue amoureuse,
L’accompagnant, non de sévérité,
Non de rigueur, mais de grâce amiable,
Qui doucement me rende ta beauté,
Jadis cruelle, à présent favorable.
Bonjour, est-ce que vous pouvez nous aider avec l'analyse linéaire de ce sonnet de Louise Labbé on y arrive pas du tout svp :,(