Extrait : La nuit, l'air froid souffle sur les immeubles et sur les parkings, comme sur des plateaux de pierres. Le ciel est noir, sans étoiles, sans lune, avec la lumière aveuglante des grands pylônes de fer qui fait ses plaques sur le goudron. Le jour, la lumière du soleil se réverbère sur les murs couleurs de ciment, prisonnière des nuées lourdes, et le silence qui est à l'intérieur de cette lumière est sans fin. Il y a des fleuves, et, plus bas sur l'autopont, les moteurs vibrent et roulent sans cesse, entre les hautes falaises. Camions des cimenteries, camions de bois, d'essence, de briques, camions de viande ou de lait. Les autos vont vers les supermarchés, ou en reviennent, aveugles, comme si personne vraiment ne les conduisait. [...] Les hommes ne sont pas d'aujourd'hui, ils ont disparu. Il n'y a que des carcasses des voitures immobiles pareilles à celles des grands cimetières de voitures... Ici marche Christine, le long des hauts immeubles, sans regarder, sans s'arrêter. Elle est grande et svelte, surtout avec son jean de velours noir et ses bottes courtes à talons très hauts. Elle porte aussi une veste de plastique blanc sur un pull rayé rouge et blanc [...] C'est encore un vent d'hiver...Il y a tant de silence qu'elle entend le bruit de ses talents résonner à travers tous les dédales des parkings... Le Clézio J.M.G Ariane publié dans" La Ronde et autres faits divers", 1982
Bonjour s il vous plaît faire ces questions
1. Quels sont les personnages site dans ce texte?
2. Quel est le rôle du narrateur situer quelques exemples du texte.
3. Comment ce présente la déxption du lieux ? justier dans le texte .
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Sagot :