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Bonsoir je dois faire une synthèse de ce texte en Histoire Géopolitique et j saurais besoin de votre aide pour ca.
Voici le texte:
Le mot négociation est dans l'air, mais je vais être direct : ça n'est absolument pas crédible à ce stade du conflit. Si on en parle, c'est que personne ne veut être celui qui refuse de négocier pour mettre fin aux souffrances et aux destructions en Ukraine; ça entre dans la bataille des narratifs à l'échelle mondiale. Qui parle de négociations ? Le Président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a accès aux deux parties, rencontrera demain Vladimir Poutine à Astana, au Kazakhstan, en marge d'un sommet régional. La Turquie a appelé à un cessez-le-feu immédiat, et Erdogan propose d'organiser une rencontre entre le président russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelenski. Face aux bombardements massifs des villes ça pourrait sembler une proposition de bon sens. Mais Poutine a fait savoir, par différents canaux, à quelles conditions il accepterait de négocier : il exige que l'Ukraine abandonne ses prétentions sur la Crimée et les quatre territoires annexés la semaine dernière dans l'Est dans le Sud du pays, et que Kiev accepte un statut de neutralité. II va sans dire que ces conditions sont totalement inacceptables pour les Ukrainiens après sept mois de sacrifices. De plus, ils ne sont pas dans une situation d'échec qui justifierait ce qui s'apparente à une capitulation. Après le succès de sa contre-offensive qui a permis de récupérer des pans entiers de territoires conquis depuis le 24 février, l'Ukraine a fait savoir qu'elle voulait expulser la Russie de toutes les zones occupées, y compris avant le début de l'invasion, la Crimée et le Donbass. Les négociations ne sont possibles que si une des deux parties est en position d'infériorité et doit négocier pour éviter une défaite totale; ce n'est le cas ni de la Russie, ni de l'Ukraine. Vladimir Poutine est certes mis en échec, mais après avoir lancé une mobilisation partielle et lancé le bombardement aveugle des villes, il n'est pas dans une logique de désescalade, au contraire. Sans doute le Président russe espère-t-il que la population ukrainienne, soumise à une épreuve dramatique avec le déluge de missiles sur les villes, préfère la capitulation à la poursuite du calvaire. Une nouvelle fois, Poutine sous-estime les Ukrainiens. Reste la position des alliés occidentaux de l'Ukraine. De passage à Paris hier, la première ministre lituanienne, Ingrida Simonyté, fervent soutien de l'Ukraine, nous confiait qu'elle avait redouté au début du conflit que certains pays européens soient tentés par la conciliation avec Poutine. Après le massacre de Boutcha et tout ce qui s'est passé depuis, ce n'est plus le cas, selon elle. De fait, le Sommet virtuel du G7 hier a assuré le président Zelensky de l'engagement « sans faille et inchangé » de fournir à l'Ukraine le soutien dont elle a besoin pour défendre sa souveraineté. Le communiqué parle des frontières « internationalement reconnues » du pays, incluant la Crimée. Pas de concession à Poutine, donc.Si une négociation est impossible aujourd'hui, le sera-t-elle moins le mois prochain, lors du Sommet du G20 à Bali en Indonésie ? Les Russes se disent prêts à une rencontre avec le président américain Joe Biden. Le contexte sera-t-il alors plus favorable à la diplomatie qu'aujourd'hui ? La réponse viendra du rapport de force militaire, et du moral de la population ukrainienne soumise à rude épreuve.

Merci beaucoup
Bonne soirée

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