bonjour j'ai un dm a faire de français pour demain .

1) Quels éléments montrent que le jeune homme éprouve un coup de foudre ? Justifie en te servant du texte

2) Explique la comparaison《 Ce fut comme une apparition》(ligne 1)

3) Relève les hyperboles qui permet d'idéaliser la jeune femme

4) D'après toi peut-on vraiment parler d'une raconte amoureuse ? expliquer pourquoi .

Qui apparait à la fin du texte ? Quel effet cela produit-il sur le spectateur ?


1 Ce fut comme une apparition : Elle était assise, au milieu du banc, toute seule; ou du moins il ne distingua personne, dans l'éblouissement que lui envoyèrent ses yeux. En même temps qu'il passait, elle leva la tête; il fléchit involontairement les épaules ; et, quand il se fut mis plus loin, du même côté, il la regarda. Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au vent derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l'ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l'air bleu. Comme elle gardait la même attitude, il fit plusieurs tours de droite et de gauche pour dissimuler sa manoeuvre; puis il se planta tout près de son ombrelle, posée contre le banc, et il affectait d'observer une chaloupe sur la rivière. Jamais il n'avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait. Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites. (...) Cependant, un long châle à bandes violettes était placé derrière son dos, sur le bordage de cuivre. Elle avait dû, bien des fois, au milieu de la mer, durant les soirs humides, en envelopper sa taille, s'en couvrir les pieds, dormir dedans ! Mais, entraîné par les franges, il glissait peu à peu, il allait tomber dans l'eau; Frédéric fit un bond et le rattrapa. Elle lui dit : - " Je vous remercie, monsieur. " Leurs yeux se rencontrèrent. "Ma femme, es-tu prête ? " cria le sieur Arnoux, apparaissant dans le capot de l'escalier. Flaubert - L'éducation sentimentale - Extrait du chapitre 1 de la première partie​