Texte 2: J. Chardonne, Les Destinées sentimentales, 1934
« C'était la saison où pendant quelques jours la campagne charentaise est parsemée de
taches blondes: carrés de blés mûrs d'un seul bloc jaune, champs d'avoine, dont la surface
de pâle mousseline laisse voir en transparence des dessous roses ou verts, et que surmonte
un bel arbre rond qui baigne dans les épis. Et puis des peupliers au bord d'un pré, des
champs de vigne et leurs longues tresses de feuillage bien ordonnées, des routes blanches
comme les maisons. Plaine variée, onduleuse, qui fait surgir d'un mouvement harmonieux des
échappées bleuâtres sur les coteaux.
Après Angoulême, le train sembla haleter sur une voie montante. M. Pommerel quitta la
banquette de son compartiment de seconde classe et, se tenant debout, sa main gantée sur
le barreau de la portière où le vent agitait des rideaux fanés, il regarda la campagne mon-
tueuse, toute couverte de prairies entourées de haies et d'arbres ébranchés, réduits à un
comporaison metaplog
tronc tordu, au panache effiloché, où les feuilles repoussent comme une maladie et il suivit
un moment des yeux une étroite rivière luisante et sombre entre les prés. »>
Je dois faire un commentaire littéraire en s’appuyant sur le point de vu exprimé. Est ce qu’il faut que ma problématique se base sur ça? Je comprend pas le fait que ça soit un point de vu externe mais que le narrateur le raconte comme si il était attaché au contexte?