Activité - Deux chrétientés face à face. Document 1. Le schisme d'Orient. Nom donné à la rupture, consommée au XIème siècle, entre Rome et l'Église byzantine, laquelle fut appelée par la suite Église orthodoxe et comporta des rites divers. Très tôt, des querelles dogmatiques, à propos de la nature du Christ opposèrent les Occidentaux et les Orientaux. Les empereurs byzantins interviennent fréquemment dans ces disputes et veulent imposer leur doctrine accentuant le conflit quasi permanent entre l'Église et l'État. D'autres éléments jouent un rôle considérable à l'éloignement entre les deux Églises : les différences linguistiques (le latin pour les Occidentaux et le grec pour les Orientaux) et le choix de la papauté de lier son destin à celui des Carolingiens. De plus, les deux Églises n'ont pas les mêmes pratiques de la religion: les Occidentaux n'immerge qu'une fois le baptisé alors que les Orientaux effectuent une triple immersion, les clercs orthodoxes ont le droit de se marier et de porter la barbe quand le clergé latin doit lui rester célibataire et imberbe. Le pape Jean VII (872-882) tente de mettre fin au schisme mais l'éloignement est trop ancien et trop De nombreux désaccords entre les deux Églises surviennent durant la deuxième moitié du IXème siècle. profondément enraciné pour qu'une nouvelle union puisse être établie. En 1050, le patriarche Michel Byzance. Il est excommunié sur les ordres du Pape Léon IX (1048-1054) ce qui marque la rupture définitive Cérulaire considère les chrétiens d'Occident d'hérétiques et il décide de fermer les églises latines de entre les Églises : l'Église grecque ne reconnait plus la moindre autorité à la papauté. Document 2. Le sac de Constantinople (1204). Encyclopædia Universalis Afin de payer aux Vénitiens la traversée de la Méditerranée, les croisés pillent la capitale de l'Empire byzantin. scandaleusement les saintes images ! Hélas ! Ils jetaient dans des lieux maudits les reliques des martyrs l'épée dressée, les ennemis se mirent à piller les maisons et les églises [...]. Hélas ! Ils brisaient « Tenant leurs chevaux qui étaient accoutumés au tumulte de la guerre, au son de la trompette et de et les autres ornements, et ils en faisaient des coupes à boire ! [...] Quant à la profanation de la grande du Christ! [...] Ces précurseurs de l'Antéchrist s'emparaient des vases sacrés pour en arracher les pierreries église Sainte Sophie, comment en parler sans frémir ? Ils fracassèrent la table de l'autel qui était faite de diverses matières précieuses, et ils se les partagèrent avec tous les autres trésors nombreux et splendides de l'église [...]. C'étaient là les hommes qui avaient pris la croix sur leurs épaules et juré sur elle et sur les contre les Musulmans [...]. Il est bien clair que sous couvert de défendre le Saint-Sépulcre, c'étaient des saintes écritures de traverser les terres des chrétiens sans verser le sang [...], de ne lever leurs armes que enragés contre le Christ. >> Nicétas Choniatès (1155-1215), (témoin et historien byzantin), Histoire, début XIIIe siècle. Capacités travaillées: Justifier une démarche historique; Analyser et comprendre des documents. Questions: 1) Doc 1. Qu'est-ce que le schisme d'Orient? 2) Doc 1 & 2. Quelles sont les conséquences du schisme ? 3) Doc 2. Comment sont perçus les croisés par les Byzantins?​

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