1/ Quelle décision a été prise par cette maison de quartier ? Pour quelles raisons ? 2/ En quoi cette démarche artistique, bien que représentant des signes religieux, s'inscrit dans une politique en faveur de la laïcité ? 3/ Quelle réaction cette fresque a-t-elle suscitée de la part d'un jeune du quartier ? 4/ Quelle solution l'artiste et le responsable de la maison de quartier ont-ils adoptés ? La fresque de la maison de quartier des Aunettes, à Evry (91) En avril 2015, dans le cadre de la semaine de la laïcité, la mairie d'Évry (Essonne) a demandé à la maison de quartier des Aunettes de faire réaliser une fresque témoignant du «vivre ensemble >> dans un esprit laïque, de respect et de tolérance. RELIE Combo, artiste graffeur, a alors dessiné sur un mur une fresque intitulée «Coexist», représentant le croissant musulman, l'étoile de David et la croix chrétienne. Ces trois symboles religieux tracent le mot «Coexist» dans une forme qui représente une serrure invitant ainsi à trouver la clé du «vivre ensemble ». Mais quelques jours plus tard, un jeune du quartier a inscrit une insulte sur la croix chrétienne: «On n'a pas été prévenus de ce graff. Et qui va passer devant tous les jours? Vous ou nous?» Privilégiant le dialogue, l'artiste a alors expliqué sa démarche au jeune, tout comme le responsable de la maison de quartier venu discuter avec lui. Il lui explique que le projet a bien été présenté aux habitants, que les élèves des écoles sont même venus inscrire leur nom autour du mot «Coexist», preuve d'un large consensus. Le jeune comprend que la démarche de Combo n'est pas une provocation et dessine un visage à l'emplacement de l'insulte, en guise d'excuse. leparisien.fr, avril 2015. TONIC Freerun réalice à la maison de martier des Aunettes Evry (Essonnel 18 avril 2015​