1. Les Antillais réclament l'impôt du sang et fêtent le départ à la guerre. Le service militaire colonial : loi du 7 août 1913 Les lois de 1889 et 1905 (concernant le service militaire) avaient été déclarées applicables dans les vieilles colonies, néanmoins l'autorité militaire s'entêta pendant près d'un quart de siècle à ne pas les appliquer. Pourtant il ne pouvait faire de doute pour personne que la diminution de la natalité en France devrait rendre indispensable la contribution des populations coloniales à la défense de la Patrie. Au reste. représentants des colonies. notamment ceux des Antilles, de la Guyane et de la Réunion, cessé, depuis l'avènement de la III République, [...] de réclamer, pour nos frères d'Outre-Mer, l'honneur de payer, à l'égal de tous les autres Français, l'impôt du sang.. Discours au Parlement du rapporteur de la Commission de l'Armée, 29 décembre 1915. les n'avaient jamais 20 La fête du départ • Les voilà partis, les jeunes conscrits de notre belle Guadeloupe L...). On a tenu à les fêter dignement, ces courageux "plous- plous" ...). Le comité de la Société de secours mutuels "le Sou des Dames". toujours prêt à célébrer tout événement empreint d'une marque de dévouement, avait organisé une fête brillante à l'occasion du départ de nos jeunes compatriotes. Vendredi avant-veille de leur embarquement, les manifestations publiques commencèrent [...] un bal public termina Joyeusement cette belle journée. Le lendemain, on feta encore tout le jour: retraites, musique, bataille de confettis, les amusements les plus divers égayèrent la population.. Article de la presse guadeloupéenne. D'après ces deux documents, quelle est l'attitude des Antillais face à la guerre ? Depes e document I'altitude defalillars face à la geers, he Pourquoi les colonies veulent-elles payer l'impôt du sang ? Quelle est la revendication sous-jacente ? Quels sentiments animent la population à l'égard de la France ?​